Avec son visage angélique, sa voix douce et son charisme Nouhad Senhaji est sans aucun doute la figure phare du petit écran. Depuis ses débuts dans l’émission Douniaki, elle a su conquérir le cœur des milliers de téléspectatrices. A travers ses différentes rubriques, Nouhad a réussi à transformer tout ce qu’elle touche en or. Avec ses astuces et ses recettes, elle a su transmettre l’art de vivre à ses nombreux fans. Aujourd’hui, Nouhad prépare son grand retour avec une nouvelle émission. Interview avec la rose des médias marocains
Tout d’abord qui est Nouhad Senhaji ?
C’est une femme ambitieuse et une amoureuse de la nature. Je suis un oiseau, j’aime bien être libre dans mes pensées et mes gestes. Je dirais aussi que je suis une rose, je fais de mon mieux pour que mon passage sur terre laisse un doux parfum chez les gens.
Vous préparez votre retour avec une nouvelle émission qui sera diffusée sur internet ?
Effectivement, je suis entrain de tourner ma nouvelle émission. C’est un nouveau format et un nouveau genre d’émission. Elle sera diffusée sur notre chaine youtube et sur les réseaux sociaux. C’est une émission culturelle de 12 min où j’aurais l’honneur de recevoir des invités de marque.
Revenons à vos débuts, on vous a connu grâce à l’émission Douniaki. Pourquoi vous avez choisi la télévision ?
C’est un pur hasard. L’animation était un rêve que je n’ai pas su exprimer. Petite, je faisais de l’animation avec ma famille et mes voisins mais ça s’arrêtait là. J’ai fait des études de droit, je me suis mariée très jeune et j’ai eu mes enfants très tôt. Je me suis consacrée à leur éducation. Un jour, j’ai rencontré une amie qui travaillait dans une boîte de production, et elle m’a invité à passer le casting pour animer une émission féminine. N’ayant aucune connaissance dans le domaine, j’ai refusé, mais mon mari m’a encouragé à passer le test. Contrairement à mes attentes, j’ai été accepté pour animer des rubriques pour l’émission Douniaki. Mes rubriques ont connu un franc succès et je recevais tous les jours des lettres d’encouragement et de remerciements. J’ai animé par la suite l’émission Ilayki qui a aussi connu un énorme succès.
Comment avez-vous réussi à gérer votre rôle d’animatrice et de maman?
Tout est question d’organisation. A l’époque, j’avais une dame qui m’aidait à la maison, mon mari a été très compréhensif et m’a beaucoup aidé dans l’éducation des enfants. Après les tournages, je reprenais ma casquette de maman et je veillais à faire les devoirs avec mes petits et à répondre aux besoins de ma famille. Aujourd’hui mes enfants ont grandi et je suis une grande maman épanouie.
A part votre métier et votre rôle de maman, vous êtes aussi une grande sportive.
Exactement, je pratique beaucoup de Yoga. Contrairement aux idées reçues je ne fais pas le sport pour maigrir mais pour garder le moral et libérer mon esprit. Je fais aussi très attention à mon alimentation.
Qui est Nouhad l’épouse ? Est ce que votre mari accepte la nature de votre métier?
Je suis une épouse aimante, à l’écoute de mon mari, on communique beaucoup et on se complète. Mon mari m’encourage à avancer et à réussir mon travail. Bien sur, il faut savoir faire la part des choses et d’équilibrer entre la vie personnelle et professionnelle.
A part votre métier d’animatrice, vous avez un atelier de pâtisserie. Parlez nous de cette expérience
Comme vous savez je suis fascinée par la cuisine et la pâtisserie. Il y a 4 ans, mon fils faisait des études à Paris et je partais souvent chez lui. Comme je n’aime pas rester à la maison ni faire les magasins, je me suis inscrite dans une formation professionnelle de pâtisserie. Quand je suis rentrée, mon entourage m’a encouragé à ouvrir un atelier et c’est là que j’ai crée « mets de Lys ».
Vous êtes entrain de suivre une formation de coaching. Vous allez choisir quel domaine ?
Effectivement, je vais avoir mon certificat en septembre. Je ne veux pas m’éloigner du domaine de la télévision pour cela je vais choisir le coaching des artistes. Ces derniers ont vraiment besoin d’être accompagné. Un artiste doit soigner son image, son code vestimentaire, sa gestuelle…Ce domaine est nouveau au Maroc et c’est pour cela que je l’ai choisi.
Vous êtes aussi active dans le domaine associatif. Vous œuvrez pour développer et sauvegarder la chanson marocaine.
Effectivement, je suis vice présidente de l’association Nagham qui a pour but de promouvoir la chanson marocaine et arabe. Nous avons réussit à éditer des livres sur les chansons marocaines, à les transcrire et les faire connaitre. L’association a aussi pour but d’aider les enfants des quartiers défavorisées grâce à l’art. Nous avons 19 chorales des petits enfants dans des écoles publiques. Chaque chorale se compose de 30 élèves donc pratiquement 600 enfants bénéficient de cette action. Les directeurs des écoles nous confirment que les enfants qui font partis des chorales s’épanouissent et réussissent plus vite. Grâce à l’association, on organise des soirées et on achète des instruments de musique qu’on distribue aux enfants diminues pour qu’ils apprennent la musique.