La boulimie, un besoin jamais rassasié

 

Si les anorexiques rejettent la nourriture, les boulimiques eux se jettent sur les aliments de toute sorte pour calmer leur pulsion et apaiser leur souffrance. Ce trouble de comportement alimentaire qui touche essentiellement les femmes, est souvent accompagner de regret, de peur et de culpabilité.

Manger, se gaver et remplir l’estomac, voilà le cercle infernal dans lequel vivent les boulimiques. Cet acte incontrôlé et irraisonné devient leur pain quotidien. Les boulimiques se remplissent de nourriture mais surtout de peur, de honte et de culpabilité. Selon les spécialistes, la boulimie pourrait être due à un traumatisme, une rupture sentimentale, un échec ou une remarque blessante sur leur poids.

Quand manger fait si mal…

Manger rapidement, sans arrêt et sans aucun plaisir provoque chez les boulimiques des douleurs, des inflammations des muqueuses de l’œsophage mais surtout des vomissements répétés. Ces derniers peuvent même être provoqués pour vider le sac et se libérer physiquement et psychologiquement.

La boulimie est souvent accompagner par de nombreux troubles comme la constipation, la déshydratation et peut même créer certaines carences sans oublier la dépression et le manque d’estime

Se libérer

La honte et la culpabilité rongent les boulimiques et les empêchent souvent de faire le premier pas. Le regard des autres et leurs remarques outrageuses compliquent la situation. Pour cela, le boulimique a besoin d’accompagnement pour revaloriser son estime de soi ainsi que pour apprendre à gérer son impulsivité. Ce travail doit se faire avec l’aide de nutritionniste mais aussi de psychologue.

5 informations sur les boulimiques :

-La boulimie est un symptôme qui révèle une souffrance profonde générée par une faible estime de soi liée en grande partie à une image corporelle détériorée.

-On ne peut pas prévenir la boulimie, par contre on peut dépister les signes pour mieux la prendre en charge et limiter ses dangers.

-La prise en charge thérapeutique est indispensable. Elle peut être accompagnée de prescription médicale. Une prise en charge nutritionnelle est souvent recommandée.

-Le rôle de la famille est déterminant pour accompagner la personne boulimique. L’intervention des proches et des amis aide le patient à prendre conscience de son trouble et à le combattre efficacement. D’ailleurs, la personne boulimique a souvent un grand besoin d’affection.

– Il est nécessaire d’éviter les reproches et les remarques déplaisantes. Il faut pratiquer l’indifférence par rapport au comportement alimentaire et favoriser le dialogue.